Je ne connais rien de Gien

Je ne connais rien de Gien, à part sa porcelaine, à décors de coq sur ramures jaunes et bleues. Je l’ai confondue furtivement avec Giens, la presqu’île, la mer, la Méditerranée. Gien se situe dans le Loiret, qui est voisin de mon cher Cher. Gien est sur la Loire, que j’observe attentivement chaque semaine, depuis le train, appréciant la hauteur de l’eau et l’étendue du sable, les nuées d’oiseaux, les joggeurs joggant à Orléans. J’irai à Gien pour animer des ateliers d’écriture auprès de collégiens, les 30 et 31 mars prochains. On lira à la médiathèque de Gien, aussi, le vendredi 31 mars. Je passerai une frontière liquide, la Loire, une frontière départementale, et je dépasse aussi les bornes, avec le Printemps des poètes qui a la courtoisie de m’inviter. Je parie qu’on ne mangera pas de pruneaux.